Brahim l'enfant de l'amour ... une très belle histoire de kafala
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Brahim l'enfant de l'amour ... une très belle histoire de kafala
un très bel article avec de jolies photos sur un petit Brahim fils de Nadia 
https://hanickaandres.live/2018/01/25/brahim-lenfant-de-lamour/
BRAHIM, L’ENFANT DE L’AMOUR
by Hanicka Andres
JAN 25, 2018
Nadia Haddi, 53 ans, agent de services et Belazreg Haddi, 53 ans, cheminot, sont tous deux parents adoptifs, de Brahim, 3 ans.
Ils ont commencé leurs démarches en 2011 en France, pour entamer celles avec le consulat Algérien de Lyon neuf mois plus tard ; deux ans et neuf mois d’une interminable attente avant la validation de leur dossier. Un orphelinat Algérien a contacté Nadia. Des allers-retours en avion s’en suivirent pour Nadia, Belazreg ne pouvant obtenir de congé pour ses déplacements. Les difficultés de la langue ont compliqué les relations avec l’administration. Six ans plus tard, le 4 octobre 2017, Brahim est enfin dans les bras de sa maman.
Les conditions d’adoption en Algérie sont très différentes de celles en France : obligation qu’un des deux parents soit Algérien, engagement d’élever l’enfant selon les préceptes de la religion musulmane, cinq ans de résidence sur le territoire français pour qu’il soit naturalisé et adopté selon les lois françaises. En Algérie il n’y a pas d’adoption à proprement dit, mais un système de tutelle appelé Kafala. Celui-ci ne permet pas de rompre les liens biologiques et ne crée pas de lien de filiation. La conséquence est que l’enfant, au regard du droit français, ne fait pas partie de la famille qui l’a accueillie. Au terme des cinq ans de résidence chez Nadia et Belazreg, ceux-ci devront réunir un conseil de famille qui votera pour l’adoption plénière ou simple de Brahim.
Aujourd’hui l’enfant porte le nom de ses parents par concordance.
Depuis son arrivée en France, Brahim s’est intégré ; au bout d’un mois il parlait couramment le français. Il est désormais scolarisé. C’est un enfant intelligent, sociable, curieux et qui se fait beaucoup d’amis. L’amour de ses parents et le soutien de la famille ne sont pas étrangers à son épanouissement. Les épreuves (celles qu’ils ont traversé et celles qui restent à vivre) n’entameront pas leur bonheur d’être parents.
Il y a le lien créé par la Kafala, celui par l’adoption et puis il y a celui né du regard d’un enfant abandonné, qui tend ses bras à une étrangère en larme. Elle l’enlace, avec la promesse de jours meilleurs. Brahim est celui-là, Brahim, l’enfant de l’amour.

https://hanickaandres.live/2018/01/25/brahim-lenfant-de-lamour/
BRAHIM, L’ENFANT DE L’AMOUR
by Hanicka Andres
JAN 25, 2018
Nadia Haddi, 53 ans, agent de services et Belazreg Haddi, 53 ans, cheminot, sont tous deux parents adoptifs, de Brahim, 3 ans.
Ils ont commencé leurs démarches en 2011 en France, pour entamer celles avec le consulat Algérien de Lyon neuf mois plus tard ; deux ans et neuf mois d’une interminable attente avant la validation de leur dossier. Un orphelinat Algérien a contacté Nadia. Des allers-retours en avion s’en suivirent pour Nadia, Belazreg ne pouvant obtenir de congé pour ses déplacements. Les difficultés de la langue ont compliqué les relations avec l’administration. Six ans plus tard, le 4 octobre 2017, Brahim est enfin dans les bras de sa maman.
Les conditions d’adoption en Algérie sont très différentes de celles en France : obligation qu’un des deux parents soit Algérien, engagement d’élever l’enfant selon les préceptes de la religion musulmane, cinq ans de résidence sur le territoire français pour qu’il soit naturalisé et adopté selon les lois françaises. En Algérie il n’y a pas d’adoption à proprement dit, mais un système de tutelle appelé Kafala. Celui-ci ne permet pas de rompre les liens biologiques et ne crée pas de lien de filiation. La conséquence est que l’enfant, au regard du droit français, ne fait pas partie de la famille qui l’a accueillie. Au terme des cinq ans de résidence chez Nadia et Belazreg, ceux-ci devront réunir un conseil de famille qui votera pour l’adoption plénière ou simple de Brahim.
Aujourd’hui l’enfant porte le nom de ses parents par concordance.
Depuis son arrivée en France, Brahim s’est intégré ; au bout d’un mois il parlait couramment le français. Il est désormais scolarisé. C’est un enfant intelligent, sociable, curieux et qui se fait beaucoup d’amis. L’amour de ses parents et le soutien de la famille ne sont pas étrangers à son épanouissement. Les épreuves (celles qu’ils ont traversé et celles qui restent à vivre) n’entameront pas leur bonheur d’être parents.
Il y a le lien créé par la Kafala, celui par l’adoption et puis il y a celui né du regard d’un enfant abandonné, qui tend ses bras à une étrangère en larme. Elle l’enlace, avec la promesse de jours meilleurs. Brahim est celui-là, Brahim, l’enfant de l’amour.
Deborah- Admin
marie aime ce message

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